Un traumatisme neurologique peut souvent conduire à des troubles du langage, de la mémoire et de la reconnaissance. L’olfactothérapie, est une thérapie qui utilise les odeurs pour aider à reconstruire les souvenirs conscients et inconscients enfouis par le traumatisme. Cette méthode psycho-énergétique se base sur le lien direct entre les molécules odorantes et le siège des émotions du cerveau (le système limbique). Les molécules odorantes se fixent sur les récepteurs sensoriels qui transmettent le message odorant par le nerf olfactif. Dans le bulbe olfactif, l’image olfactive est construite, c’est l’étape de représentation. Puis les informations passent dans le cerveau où elles sont « reconnues ». Enfin, il y a un lien qui est créé entre le souvenir de l’odeur et l’émotion ressentie, qui s’explique par la relation entre les zones olfactives et le système limbique (constitué du complexe de l’hippocampe et de l’amygdale). Les odeurs stimulent ainsi des circuits neuronaux mnésiques et en activent d’autres.
Tout le monde a une Madeleine de Proust
En effet, l’homme possède environ 5 millions de récepteurs sensoriels lui permettant de différencier jusqu’à 400 000 odeurs distinctes. La mémoire olfactive ainsi créée associe la perception de l’odeur aux conditions dans lesquelles cette perception s’est faite, telle que la fameuse madeleine faisait plonger Marcel Proust dans ses souvenirs d’enfance… L’olfactothérapie fait appel aux molécules volatiles et odorantes des huiles essentielles mais également de senteurs synthétiques…On en retrouve toute une gamme de senteurs plus étonnantes les unes des autres, dont voici quelques exemples : herbe coupée, bonbon à la violette, cachou, colle blanche, crêpe Suzette ou encore linge propre.
Le pouvoir des odeurs et l’olfactothérapie
L’olfactothérapie a des applications multiples et elle est de plus en plus utilisée dans le milieu hospitalier. En rééducation, non seulement pour booster les capacités cognitives (malades Alzheimer, trauma crâniens, AVC, sclérose en plaque) mais également pour aider à mieux supporter les traitements anticancéreux ou à surmonter les troubles anxieux. Mais les facultés incroyables des molécules odorantes ne s’arrêtent pas là. L’olfactothérapie est utilisée auprès d’adolescents en difficulté pour leur permettre d’initier le dialogue sur la famille, la sexualité, les relations sociales. En cancérologie, la rééducation de l’odorat et du goût endommagés par la chimiothérapie, se fait également par des ateliers d’olfactothérapie. De plus, l’utilisation de certaines huiles essentielles dans ce contexte aide les patients à se détendre pendant l’hospitalisation. Enfin, il y a une dizaine d’années une étude menée en Grande-Bretagne a montré qu’il est possible d’entraîner des chiens à déceler des cancers de la vessie en reniflant l’urine des patients. La mise au point d’un « nez électronique » de diagnostic fait l’objet des recherches de plusieurs équipes de chercheurs.
Olfactothérapie : stimuler les émotions grâce aux odeurs
Un traumatisme neurologique peut souvent conduire à des troubles du langage, de la mémoire et de la reconnaissance. L’olfactothérapie, est une thérapie qui utilise les odeurs pour aider à reconstruire les souvenirs conscients et inconscients enfouis par le traumatisme. Cette méthode psycho-énergétique se base sur le lien direct entre les molécules odorantes et le siège des émotions du cerveau (le système limbique). Les molécules odorantes se fixent sur les récepteurs sensoriels qui transmettent le message odorant par le nerf olfactif. Dans le bulbe olfactif, l’image olfactive est construite, c’est l’étape de représentation. Puis les informations passent dans le cerveau où elles sont « reconnues ». Enfin, il y a un lien qui est créé entre le souvenir de l’odeur et l’émotion ressentie, qui s’explique par la relation entre les zones olfactives et le système limbique (constitué du complexe de l’hippocampe et de l’amygdale). Les odeurs stimulent ainsi des circuits neuronaux mnésiques et en activent d’autres.
Tout le monde a une Madeleine de Proust
En effet, l’homme possède environ 5 millions de récepteurs sensoriels lui permettant de différencier jusqu’à 400 000 odeurs distinctes. La mémoire olfactive ainsi créée associe la perception de l’odeur aux conditions dans lesquelles cette perception s’est faite, telle que la fameuse madeleine faisait plonger Marcel Proust dans ses souvenirs d’enfance… L’olfactothérapie fait appel aux molécules volatiles et odorantes des huiles essentielles mais également de senteurs synthétiques…On en retrouve toute une gamme de senteurs plus étonnantes les unes des autres, dont voici quelques exemples : herbe coupée, bonbon à la violette, cachou, colle blanche, crêpe Suzette ou encore linge propre.
Le pouvoir des odeurs et l’olfactothérapie
L’olfactothérapie a des applications multiples et elle est de plus en plus utilisée dans le milieu hospitalier. En rééducation, non seulement pour booster les capacités cognitives (malades Alzheimer, trauma crâniens, AVC, sclérose en plaque) mais également pour aider à mieux supporter les traitements anticancéreux ou à surmonter les troubles anxieux. Mais les facultés incroyables des molécules odorantes ne s’arrêtent pas là. L’olfactothérapie est utilisée auprès d’adolescents en difficulté pour leur permettre d’initier le dialogue sur la famille, la sexualité, les relations sociales. En cancérologie, la rééducation de l’odorat et du goût endommagés par la chimiothérapie, se fait également par des ateliers d’olfactothérapie. De plus, l’utilisation de certaines huiles essentielles dans ce contexte aide les patients à se détendre pendant l’hospitalisation. Enfin, il y a une dizaine d’années une étude menée en Grande-Bretagne a montré qu’il est possible d’entraîner des chiens à déceler des cancers de la vessie en reniflant l’urine des patients. La mise au point d’un « nez électronique » de diagnostic fait l’objet des recherches de plusieurs équipes de chercheurs.